Rencontre honorable (Peter)

Gaïrès marchait sur le long de la plage, les pattes dans l’eau depuis un bout de plage perdu en direction du château de Cair Paravel. Un château qui le faisait rêver. Ses espoirs étaient aveugles, mais il espérait tellement fort qu'un jour Ores et Aslan gouverne droitement Narnia, tout les deux sur les mêmes ondes, regardant le couché de soleil sur le même balcon, partageant le même repas, et pourquoi pas jouer, jouer comme lorsqu'il étaient encore lié, au tout début où Narnia exista. Mais avec l'oublie que les habitants eurent en vers Ores, ce dernier était aveuglé par la vengeance de reprendre ce trône qu'il partageait avec son frère. Comment faire pour installer de nouveau la paix entre ces deux coeurs? Le loup à crinière parlait tous les jours à Ores de cette possibilité, et tous les jours le lion lui disait qu'il y pensait. Mais était ce la vérité? Non. Bien sur que non. Gaïrès soupira. Il fixait droit devant lui, lorsque ce yeux se dirigèrent vers les terres intérieurs. On voyait déjà le château. Il s'arrêta et regarda derrière lui, le dernier bout de terre verte qu'il avait vu remontait déjà à un moment. Un sourire satisfait apparus sur son visage et il dirigea de nouveau son regard vers le château, mais une silhouette était visible. Le loup plissa les yeux, voyant mal qui était debout, là bas. Enfin le soleil se refléta sur un vêtement brillant et le loup pu apercevoir du rouge sur la tunique de l'individu. Ses yeux s'agrandirent de surprise, il resta immobile, ne sachant que faire. Et si ce roi, Peter ou Edmund (trop loin pour le dire), l'avait vu?

Gaïrès remarqua la prudence du prince qui se tenait à plusieurs mètres de lui. De plus, un geste vif vers son épée conclut l’impression que le loup avait : il était méfiant. Le loup à crinière soupira, le prenait il pour le plus célèbre des idiots, Maugrim ? Une brute qui s’élance sur tout le monde. M’enfin, de toutes façons, pour Gaïrès, tout le monde était idiot, surtout du côté d’Ores. Mais Peter n’avait rien à craindre de Gaïrès, aussi, l’animal baissa la tête en signe de soumission et s’approcha de l’humain dans un trot assez tranquille, mais prudent. Rendue à la hauteur du roi, il remarqua que c’était Peter. Le plus âgé des Pevensie. Le loup poussa un gémissement et fit une révérence, le museau touchant presque le sable fin.
- Mon roi
Gaïrès n’ajouta rien. Face à ce roi si imposant et puissant, il ne pouvait rien faire et ne cherchait pas la guerre. Juste une entente. Il releva la tête et posa son regard dans celui de l’homme. Si seulement Ores savait qu’il était là, savait qu’il faisait face au roi le plus puissant de tout Narnia. Le loup soupira discrètement et s’assit pour montrer à l’humain sa tranquillité et son but pacifique.