La nuit regorge de surprise [PV Renard et Edmund]

La nuit tombait...recouvrant l'immense forêt majestueuse d'un drap bleuté virant au noir...la lune montait lentement dans le ciel, éclairant quelques endroits sombres de sa douce lumière...
Les étoiles brillaient comme des faisceaux lumineux...Une atmosphère pesante y régnait cependant.
A terre, les arbres chantaient de leurs feuilles s'envolant des branches, virevoltant portées par le souffle frais du vent d'hiver...
La neige étalait son manteau blanc dans les moins endroits, sur les arbres, sur le sol, les rochers, le moindre petit buisson resplendissait d'un blanc éclatant.
Une silhouette de canidé se distinguait a travers les arbres, plus on se rapprochait plus on pouvait reconnaître le corps musclé de Maugrim. Le loup gris marchait d'un pas lent, boîteux, brisant ce silence cérémonial. Il n'hésitait pas a écraser de ses lourdes pattes les plus petites fleurs pointant le bouts de leur nez fragile dans cet hiver glacial.
On le reconnaissait facilement maintenant, grâce a sa balafre a l'oeil gauche zébrant ce dernier d'un rouge sombre.
Il cherchait, qui? Un fils d'Adam évidemment. Un en particulier...Edmund.
Maugr' pensait le trouver là puisqu'ici était le début de toute l'histoire. Il renifla le sol, releva la tête, marcha encore un peu puis s'arrêta, les oreilles aux aguets. Il lui semblait qu'un crissements de pattes et une odeur familière lui arrivait.
Quand il comprit qui c'était, Maugrim leva les yeux las, poussant un grognement rauque :
- Encore toi sac a puce...sort de ta cachette je sais très bien que tu es là.

Renard sourit. Juché là haut, sur sa branche d'arbre, il y avait très peu de chance que son cher ami le voit ou ne l'atteigne.
Cependant, le goupil fut amusé de la lassitude du loup.

"Quelle démarche de conquérant mon cher. Tu cherches quelqu'un à ce qu'il parait?"

Allongé sur sa branche, Renard dévisageait le loup.

"C'est fou comme nous avons la capacité de nous croiser, tu ne trouves pas?"

Amusé, le renard avança un peu sur sa branche pour se retrouver pile au dessus de Maugrim. Il savait parfaitement que dans son état, le loup ne pouvait ni courir, ni bondir. Il était en sécurité.

"Je ne vois pas pourquoi Edmund se baladerait seul en forêt..."

Il se faisait tard et Edmund aurait du dormir depuis longtemps. Peter le massacrerait s'il le savait seul dans les bois. Mais Edmund était confiant, les arbres étaient autour de lui, et le protégeraient si besoin. Vêtu d'une chemise de flanelle et d'un pantalon en maille légère, ila vait tout de même apporté son épée avec lui, la main gauche serré autour du manche de son arme.

Alors qu'il pensait que sa balade nocturne s'acheverait bientôt, le jeune adolescent cru reconnaître la voix de M. Renard à quelques mètres de lui. Intrigué, et curieux comme toujours, il s'avança près d'un chêne et leva la tête : Renard était là haut, ses yeux brillaient dans la nuit.

Edmund se demanda à qui il pouvait bien parler...Il n'avait pas reconnu la seconde voix...Il s'approcha de quelques pas quand il vit deux autres paires d'yeux au sol, et depuis son expérience de roi, Edmund reconnut de suite les prunelles d'un loup qui grognait. Son instinct lui cria que ce loup n'était autre que Maugrim. Espérant que Renard n'était pas en danger, il ressera sa poigne sur son épée et lança au risque de se faire repérer par Maugrim:

-Renard??

Maugrim changea de direction, ses yeux se posèrent sur la personne qui demandait Renard. Quand il le vit entièrement, le loup laissa un rictus malveillant se dessina le long de ses babines :
- Roi Edmund...
Murmura t'il en riant légèrment.
Bien sûr, il détestait l'appeler roi, mais il devait l'attirer de son côté pour le ramener a Ores. Son vrai roi serait fier de lui.
Il ignora Renard perché sur sa branche et s'approcha d'Edmund, la tête levée vers lui :
- Quel joie de vous revoir...
Susurra t'il en gardant son sourir moqueur, malveillant et tout sauf sincère. D'abord il lui faudrait se débarrasser de l'autre andouille rousse, puis convaincre Edmund de retourner du mauvais côté. Se ne serait pas chose facile, mais Maugrim savait ce qu'il faisait.
Tout en fixant Edmund, Maugrim répliqua a Renard d'un ton cinglant :
- Tu nous gênes sac a puce, va donc papoter avec quelqu'un d'aussi idiot que toi.

"Je parlais déjà à un idiot de mon espèce..."

Renard fut "choqué" de voir Edmund si tard ici, la nuit. Il se jeta à terre et fit face à Maugrim, comme il ne l'avait encore jamais fait. Peut être était-ce complètement fou de se mettre ainsi face à plus fort que lui? Mais si Maugrim agissait par la force contre Renard, Edmund ne le suivrait pas, il en était bien conscient.

"C'est plutôt toi qui nous dérange, Maugrim!"

Sans se retourner, faisant toujours face au loup et le fixant toujours droit dans les yeux, le renard s'adressa à son roi :

"Messire, je ne comprends pas... Que faites-vous ici, seul, si tard?!"

Il lui jeta un regard.

"N'écoutez en aucun cas Maugrim, vous le savez bien Mon seigner, il va vous détourner!"

Le goupil était près à se battre, et pour de vrai cette fois, contre son ennemi de deux fois sa taille. Ce n'était pas sa vie en jeu, mais celle d'un fils d'Adam, et même si la rencontre tournait plutôt pacifique, ils savaient tous que Maugrim avait de mauvaises intentions en tête!

Edmund le regard ferme, retira son épée de son fourreau et jaugea le loup qui trépignait devant lui. Il voulait à tout prix éviter un combat inutile mais s'il le fallait il pouvait riposter sans aucun soucis. Les yeux plissés pour tenter de mieux distinguer la silhouette de Maugrim, Edmund répondit à M. Renard :

-Je..je faisais une ronde nocturne...Je sais qu'il ne mérite que nous lui adressions la parole Renard, dit-il plus fermement. Et j'ai appris ma leçon depuis longtemps...Je ne trahirais pas une seconde fois !

Sur ces mots il songeait à ce qui c'était passé auparavant et le fait qu'il avait trahi Renard pour quelques gâteaux...Son épée qui étincelait à la pâle lumière de la lune s'abbatit dans la terre en coup sec, et le son, aussi sourd fut-il, se répercuta dans l'atmosphère humide et fraîche de la forêt silencieuse. Il n'était pas aussi brave que Peter, mais depuis quelques temps il arrivait à faire preuve d'autorité ; il tenta donc de faire disparaître l'animal un peu trop bavard :

-Fuis ou...ou il t'en coutera cher !

Edmund se maudit lui-même : il avait bien senti que sa voix avait flanchée, pas aussi sûre et confiante qu'il ne l'aurait voulu...

- Ne vous énervez pas mon prince, je ne souhaite pas me battre.
Il eut un regard assez long sur Renard :
- Du moins pas pour le moment...
Puis reporta son attention sur l'épée planter droit devant lui :
- En tant que roi de Narnia vous devez écoutez tous ceux qui le souhaitent. Même les plus...méchants.
Il esquissa un fin sourir qui ressemblait plutot a une grimace menaçante :
- Je vous donne ma parole d'honneur que je n'attaquerai personne tant que vous m'écouterez. Marché conclu ?
Maugrim ignora pour l'instant Renard, fixant le jeune homme d'un air solennel. Il s'approcha dangereusement de lui, contournant soigneusement l'épée :
- L'avenir de Narnia est entre vos main mon cher prince...

Renard se mit en travers de Maugrim, une fois de plus.

"Nous, nous ne t'avons pas donné notre parole! Ecarte toi de notre roi, et va voir ton roi à toi! Tes paroles n'atteindront pas le roi Edmund! Va t'en"

Le goupil se mit à grogner. Il n'était pas question que son roi et Maugrim marchandent ensemble. Bien que Renard savait parfaitement qu'Edmund ne se laisserait pas influencer, il refusait que Maugrim l'approche tant, surtout l'épée plantée au sol.
Un sourire irronique se dessina sur les babines du renard.

"Et peut être ne vas-tu pas te battre car ton état est trop piteux?"

Le goupil se tourna vers Edmund.

"S'il vous plait mon roi, rentrez à l'abri, ne l'écoutez pas, vous perdez votre temps..."

Edmund baissa le regard sur Renard et acquiesça en silence. Bien sûr qu'il n'écouterait pas Maugrim, en tout cas pas seul : la présence de Peter était demandée, ainsi que sa sagesse. Sa main gauche glissa sur le pommeau de son épée, et il la retira de terre dans un geste brusque. Sa respiration se faisait haletante, et la tension grimpa d'un degré lorsqu'il dépassa Renard d'un bon pas et pointa son arme vers la gorge du loup qui se tendait :

-Je n'écoute que les sujets de Narnia, et par conséquent d'Aslan. Tu n'es ni l'un, ni l'autre. Fin de la discussion. Oh et Renard a raison : tu es en bien piètre état pour être entendu par qui que ce soit.

Edmund était fier d'avoir réussi à ne pas trembler, et à résister à l'envie de trancher la gorge de ce traître : il devait le garder en vie pour pouvoir plus tard le suivre jusqu'au campement d'Ores. Car Edmund était loin d'être dupe : si le loup voulait lui parler seul à seul c'est qu'Ores lui en avait donné l'ordre et tentait ainsi de gagner plus d'influence sur le sort de Narnia. Il ne retomberait pas dans le piège.

-Et le sort de Narnia est entre nos mains. Tu oublies que nous sommes 4 souverains Maugrim, ajouta-t-il acerbe.

Suite aux remarques acerbes des deux êtres d'Aslan, Maugrim sentit sa patience s'estomper rapidement pour laisser place a une colère noire. Ores attendrait, il était bien trop furieux pour repartir la queue entre les pattes tel un un pauvre chien battue.
Non, quand on cherche Maugrim....
Eh ben on le trouve !
N'en pouvant plus, le loup émit un grognement rauque et bondit sur le prince le plaquant a terre. Cela lui rappela soudainement la fois où Edmund se rendait dans le palais de la reine Jadis, Maugrim l'avait plaqué exactement de la même manière.
A se souvenir, il hocha la tête esquissant un rictus maléfique.
- Si j'étais en piteux état je n'aurai meme pas pris la peine de venir vous chercher.
Rien que pour lui faire peur il lui aboya dessus toujours aussi furieusement. L'aboiement résonna dans la nuit noire, un écureuil mort de trouille sortit d'un arbre bondissant sur un autre, mais manqua son coup pour le troisième et tomba en plein sur la tête de Renard (XD) un peu beaucoup sonné.
Maugrim gardait toujours un oeil sur sa prise, mais son oeil gauche encore faible se tourna vers Renard, et l'écureuil sur sa tête qui se relevait tout chancelant, tremblant si fort a la vue du loup qu'on aurait dit qu'il avait une crise d'épilepsie.
Maugrim élargit son rictus, et aboya de nouveau. Cette fois l'écureuil poussa un petit cri strident, se faufilant dans la fourrure soyeuse et rassurante du Renard.
Le loup reporta toute son attention sur Edmund :
- Mauvaise compagnie mon prince ?

Plaqué à terre par les deux pattes puissantes du loup, Edmund se sentait terriblement impuissant. Son épée gisait à ses côtés...C'était tentant...IL étendit sa droite lentement, et lorsque le contact rassurant du pommeau l'effleura, il le saisit profitant de l'inattention de Maugrim qui se débattait pour échapper à l'attaque de Renard.

Il plia le genou brusquement et le fit remonter jusqu'au poitrail du loup : le choc fit pousser un glapissement au loup qui faiblit dans son plaquage. Le jeune roi fit glisser son épée contre lui puis roula sur lui même, s'écartant de l'emprise de Maugrim. Le souffle court mais les sens en alerte, il fit basculer son épée dans l'autre main, et se releva tant bien que mal, recherchant un équilibre, car il subissait encore le contrecoup de l'attaque de Maugrim.

Dans le noir et la confusion, il n'arrivait plus à distinguer le renard du loup, et choisit de reculer pour avoir une vue plus claire. Et désirant plus que tout que personne ne soit blessé (surtout Renard) par une attaque aveugle, il cria :

-Renard lachez-le !

Renard se souvenait de cette technique qu'employé souvent Maugrim. Il lui semblait si simple de résoudre ça... Et pourtant, il n'était plus vraiment en état...
Un filet de sang s'échappa de sa gorge. le loup avait encore loupé sa carotide. Dommage Maugr'!
Renard n'allait pas mourir, mais le sang qu'il perdait lui fit perdre légèrement connaissance. Lorsqu'il rouvrit les yeux, quelques secondes plus tard à peine, sa vue fut brouillée quelques minutes. Il se releva et regarda Maugrim. Il l'interpella, espérant détourner l'attention du loup, pour laisser Edmund filer ou repousser la bête :

"Hey Maugr', tu as beau être bien amoché, tu te défends bien... Mais tu n'en as toujours pas fini avec moi! Qu'attends-tu?!"

Il se releva lentement, utilisant vraiment le reste de ses forces.

"Oh tiens, regarde par terre, un bout d'oreille..."

Edmund avait compris la diversion de Renard et se promit de le remercier grandement plus tard. Alors que le loup se détournait vers le pauvre animal blessé, le jeune garçon ne perdit pas une seconde : il leva son épée haut dans le ciel noir, implorant la magie de Narnia, et l'abattit dans un sifflement strident sur l'épaule du loup. Le coté plat de l'arme entra en contact avec le fourrure et fut plus puissante que la résistance naturelle de Maugrim. Ce dernier fut projeté contre l'arbe le plus proche sans merci.

Edmund ignora les gémissement de l'ancien chef de la police secrète, et accourut auprès de Renard, l'épée toujours en direction du loup si riposte il y avait. Le renard était mal en point, certes, mais le roi était sûre que sa petite soeur pourrait peut-être le guérir en un rien de temps. Au pire même, Aslan le ferait. Il porta d'une main Renard, et recula précautionneusement pour rejoindre le château. Au bout de quelques pas dans le silence mis à part le craquement du bois sous ses semelles, Edmund désira s'assurer si le blessé était toujours conscient:

-Vous m'entendez Renard?? Nous allons rentrer, ne vous inquiétez pas...

Le jeune roi lui même se sentait affaiblit, sa poitrine le faisait souffrir et il était certain de retrouver des cicatrices du choc entre lui et Maugrim plus tard...

Maugrim ouvrit rapidement les yeux, certe il était complètement sonné, son épaule droit le faisait souffrir mais il avait connu pire.
Quand il se releva, Edmund et Renard n'était plus là.
Furieux, Maugrim détala le plus rapidement possible droit devant lui, suivant tout simplement les traces de pas marqué par Edmund. Le martèlement de ses pattes demeuraient sourdes dans la forêt, enfouie par l'épaisseur de la neige.
Les traces le conduisirent a Edmund qui s'était agenouillé, Renard par terre.
Maugrim en profita, il contourna le roi s'arrêtant dans son dos, puis se mit a galoper droit sur lui, il poussa un aboiement rageur pour bondir dans son dos le plaquant a nouveau, mais cette fois ci la tête dans la neige.
Le retenant avec fermeté par ses quatres puissantes pattes, Maugrim baissa la tête vers les cheveux bruns du roi, l'empêchant ainsi de se retourner, l'obligeant a rester sur le ventre.
- Alors pitoyable roi on me cherche ?
Il ricana :
- Eh ben tu m'as trouvé...oh pauvre renard il a l'air si ....abbatu.
Maugrim prit un ton faussement triste mais ricana aussitot.
- Maintenant mon roi permettez moi de vous tuer.
Il approcha dangereusement sa geule du cou d'Edmund, l'ouvrant largement laissant voir des crocs puissants prêt a déchiqueter tout être...

Renard se releva.

"Stupide Maugrim... décidément, tu ne comprends rien à rien... Tu pensais vraiment que le vrai Edmund s'agenouillerait au milieu de la neige?"

Le loup devait se retrouver tout bête. Il s'agissait là d'un leur stupide. Une sorte de grosse poupée... Et dire que le grand méchant loup était tombé dans le panneau!
Renard tituba et détala comme il put en direction du chateau. Malgré son piteux état, il n'en était plus loin, et Edmund attendait quelque part derrière un arbre, comme le renard le lui avait demandé.

Mais c'était trop douloureux de courir avec ces blessures. Renard s'essoufla et dû s'arrêter. Il chercha rapidement une cachette derrière laquelle il pourrait se tapir... et s'y laissa tomber pour tenter de garder connaissance. Il ne savait pas où était Edmund et savait que Maugrim approchait, furieux. Si personne n'arrivait, il y avait de fortes chances que ce lâche de loup le tue.

Finalement, songeait Edmund tandis qu'il écoutait le loup tourner en rond à la recherche de traces, cette poupée d'entraînement qui avait été propulsée dans la forêt pour attirer Ores et ses spires lui avait rendu un grand service. Il rangea son épée et repartit en sens inverse pour récupérer l'animal si malin qui lui avait sauvé la vie encore une fois. Alors qu'il courait à en perdre haleine, il remarqua un morceau de queue blanche qui dépassait de derrière un buisson. Reconnaissant là Renard il tenta de le ramener à la conscience alors que l'animal sombrait dans un sommeil comateux :

-On se réveille allez ! Le château n'est pas loin...allons-y...

Il n'attendit pas de réponse de son compagnon de bataille et reprit Renard sous son bras. La course reprit jusqu'aux portes du château, où Edmund dut reprendre son souffle. Il sortit son épée en désespoir de cause et la brandit dans l'espoir qu'un des gardes le verrait et ouvrirait la porte en bois massif qui protégeait sa petite famille et toute l'armée d'Aslan...

Quand il se rendit compte du petit manège dont il était victime, Maugrim hurla de rage, il sauta a a terre, et repartit a leurs poursuite bien décidé a ne pas en rester là.
Il renifla le sol, suivit quelques traces de pas, huma l'air. En bon éclaireur, Maugrim retrouva rapidement le roi et Renard. Il leva la tête en arrière, a quelques mètres d'eux et poussa un hurlement a glacer le sang comme il savait si bien le faire.
- Aouuuuuuu
Le chef de la police s'arrêta, pour regarder Edmund s'éloigner de lui, l'épée a la main. Prenant sa voix la plus forte a entendre il lui cria :
- Je vous retrouverai, je vous retrouverai et je vous tuerais tous toi et ta stupide petite famille !
La tête légèrement baissé, le regard lever sur le roi, l'échine hérissé, crocs découverts, babines retroussées, grognement rauque, Maugrim faisait plus que peur mais il savait que cette fois ci ne serait pas la bonne pour lui.